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Poète, romancier et essayiste, Jean Royer (Saint-Charles-de-Bellechasse,
le 26 juin 1938- ) a fait des études de lettres et
de philosophie à l’Université Laval. Il
enseigne puis devient ensuite journaliste littéraire
en 1963.
Il a ainsi été critique
littéraire au quotidien Le Devoir de 1978
à 1991, date à laquelle il est nommé
directeur littéraire des Editions de l’Hexagone.
Il s’intéresse particulièrement à
l’histoire de la poésie et collabore à
plusieurs revues et magazines québécois et français.
En 1976, il fonde avec d’autres la revue de poésie
Estuaire, dont il demeure le principal animateur
et le directeur jusqu’en 1985. En 1983, il est titulaire
de la bourse d’écrivain du gouvernement du Québec.
En 1984, il parcourt la France où il donne une série
de conférences sur la poésie québécoise,
puis il anime les séances d’un colloque sur l’oeuvre
de Gaston Miron, tenu à la Maison de la Poésie
à Paris. Il a dirigé des dossier sur la littérature
québécoise pour diverses publications en France
: Livraisons(1982), Les deux rives(1984),
Le Magazine littéraire(1986), dont il est
le correspondant, et la revue Europe(1989). Jean
Royer a acquis un vaste public de lecteurs avec la publication
en 1991 de son récit La Main Cachée,
traitant de son enfance avec émotion, pudeur, sans
amertume aucune devant ses propes difficultés, Il s’agit
en fait du premier volet d’un triptyque autobiographique,
se poursuivant avec La Main Ouverte, qui traite de
son apprentissage, piquant et anecdotique, de la vie culturelle
québécoise ; le troisième volume,
La Main Nue, décrit son apprentissage littéraire.
Sa poésie est tendre, mêlant un regard étonné
mais confiant sur le monde à des images plus cérébrales.
Source : L’Union des Ecrivains
et Ecrivaines du Québec. |
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